Un cinglant après-midi

28 Fév 20161 commentaire

Pour recevoir la fessée, ma préférence va à la position « OTK » classique: main nue sur fesses nues, couché en travers des genoux de ma correctrice. Mais il m’arrive aussi de rechercher un châtiment plus cuisant, moins intime que la traditionnelle et presque bienveillante correction déculottée. C’est surtout le cas lorsque je n’ai pas été puni depuis longtemps.

En cette fin du mois de février, cela fait presque deux mois que je n’ai pas été fessé et la sensation de manque est à son maximum. La fessée est une drogue… Dans ma tête, le désir de recevoir une correction se fait de plus en plus obsédant, comme si les raisons d’être puni s’accumulaient au fil des jours sans jamais trouver d’exutoire, au point que j’en arrive bientôt à ne plus penser qu’à ça. La fessée trotte dans ma tête dans la rue, dans le métro, au travail… Ma première fessée de 2016 devra être cinglante pour parvenir à m’apaiser.

La fessée déculottée traditionnelle était la punition standard dans ma famille. Elle était généralement appliquée sur le champ après la faute, d’une main ferme et presque chaleureuse. Mais je me souviens aussi d’avoir été, à deux rares reprises, corrigé à la ceinture, à retardement et de façon presque rituelle. Ces deux châtiments corporels sont aussi les derniers que j’ai reçus dans mon enfance, à quelques mois d’intervalle, vers l’âge de dix ans.

La première fois, j’avais été puni pour être parti en vadrouille à vélo sans avoir fait mes devoirs, ce qui était rigoureusement interdit, et bien sûr sans dire où j’allais. Mon père m’avait cherché partout en voiture à la tombée de la nuit. Et lorsqu’au bout de presque une heure il m’avait enfin trouvé, sur une route au coin d’un bois, dans le noir presque complet, son inquiétude s’était muée en colère. Je pensais que j’allais recevoir une bonne fessée sur place, au bord de cette route et à la lueur des phares, et que les choses en resteraient là. Au lieu de cela mon père avait jeté mon vélo dans le coffre de la voiture et m’avait fait monter à l’arrière avec cette promesse: « En arrivant à la maison, tu vas avoir une correction ».

Le trajet jusqu’à chez moi m’avait paru interminable. J’avais les jambes qui défaillaient en arrivant à la maison… Comme il l’avait annoncé, mon père m’avait tiré par le poignet jusqu’à son bureau et avait fermé la porte. « Baisse ton pantalon et penche-toi sur la table! » avait-il ordonné en retroussant ses manches. Je m’étais exécuté en tremblant pendant qu’il ôtait sa ceinture. Puis, de longues minutes durant, il m’avait impitoyablement fouetté les fesses nues. Les claquements avaient retenti dans toute la maison, m’arrachant larmes et supplications. Je me souviens aussi que quelqu’un, dans mon dos, avait ouvert la porte du bureau pour la refermer aussitôt. Pendant une fraction de seconde, un visiteur ou une visiteuse impromptue m’avait surpris en train de recevoir cette cinglante punition…

 

Délicieuses et cuisantes sensations

 

Ma deuxième et dernière correction à la ceinture m’avait été administrée par ma mère au printemps suivant, pendant les vacances de Pâques. Il me semble me souvenir qu’au cours d’un jeu un peu violent, j’avais poussé mon cousin dans l’escalier, manquant de peu de lui fracturer le crâne. Après avoir secouru la victime, ma mère, furieuse, m’avait entraîné dans le même bureau pour m’infliger le même châtiment que le soir de mon escapade à vélo…

Mais je n’avais ni crié ni pleuré cette fois. J’avais subi la fessée avec résignation, sentant monter en moi d’étranges sensations pendant que la ceinture claquait furieusement sur mon postérieur. Je pense que ma mère a dû se rendre compte, ce jour-là, du plaisir trouble que je prenais alors qu’elle me fouettait et que cela a dû la mettre mal à l’aise, car je n’ai plus jamais reçu de châtiment physique après cela… Du moins, plus avant d’atteindre l’âge adulte.

Repenser à ces deux châtiments à la ceinture, tellement plus cérémonieux, plus distants, plus douloureux aussi que les fessées classiques auxquels j’étais habitué, me procure encore un violent plaisir plus de trois décennies plus tard. Je sens encore la brûlure de la lanière sur mes fesses, alors que j’étais exposé dans cette humiliante position…

Voilà donc ce qu’il me faut pour rompre mon « jeûne » punitif de deux mois. Et Rose, qui sait s’y prendre, n’y va pas de main morte pendant ce long et cinglant après-midi du 25 février. Le passé rejaillit à chaque impact de la lanière. Délicieuses et cuisantes sensations, envoûtant cocktail de crainte et de jouissance. Me voilà calmé pour un moment…