Un devoir
Samedi soir, il lui envoie un message lui précisant qu’avant toute chose, ils ont des comptes à régler ce dimanche et qu’il ne plaisante pas. Elle tente de comprendre, de le questionner davantage mais il refuse d’en dire plus. Elle devine à travers ses mots qu’elle a commis une faute grave mais vraiment, elle ignore de quoi il s’agit.
— Nous en parlerons de vive voix demain, et cela aura des conséquences, sois en sûre.
Car malgré la tendre relation qui les unit, il lui importe qu’ Isa améliore certains de ses comportements qu’il juge irréfléchis ou même dangereux pour elle. Souvent, intérieurement, elle se moque un peu de ce paternalisme bienveillant qui l’amuse ! Et elle l’avoue : quand il la menace d’une bonne fessée pour une bêtise, elle frissonne d’émotion et adore le provoquer un peu plus pour être certaine qu’il s’exécutera ! Et l’attente de la punition promise est un moment pour elle de délices et de plaisirs au creux du ventre…
Mais ce soir, elle relit anxieuse cette phrase cinglante :
— Tu peux t’attendre à être sévèrement punie, c’est de mon devoir de le faire ! Prépare-toi !
Il prend soin de refermer la porte à clé, pose son sac, se retourne, la serre une longue minute contre lui tendrement. Puis il l’écarte un peu, relève d’une main douce son visage.
— Isa, nous devons parler, immédiatement, tu le sais !
Sa voix ferme ne lui laisse aucun doute, elle ne peut échapper à cette explication.
— Mais je n’ai rien fait ! Je ne vois pas ! Dis-moi … allez ! Vas-y !
— Change de ton ! Tu veux savoir ce qui a provoqué ma colère ? Tu vas l’apprendre et crois- moi tu te souviendras de la leçon !
Il sort son portable et lui montra une photo coquine qu’elle lui a envoyée par mail quelques jours avant.
— Et alors ? D’habitude tu apprécies non ? A l’heure de la pause, cela te détend !
— Isa ! Stop ! Cette image tu l’as envoyée de ton bureau sur ma boite mail professionnelle ! Je t’ai interdit de l’utiliser sauf pour nos échanges dans le cadre du travail ! Imagine un instant qu’il y ait eu un collègue à mes côtés !
Elle est paralysée de peur, jamais il ne lui a parlé ainsi.
— Je suis désolée, pardon c’était pour le fun, vraiment, je pensais t’amuser un peu, délirer…
Il la prend par le bras, l’entraîne dans la chambre, la toise.
— Tu as commis une faute d’une extrême imprudence ! Je te l’avais formellement interdit !
— Oui, mais je n’ai … oui pardon, je réalise mon erreur, s’il te plaît pardon !
— Tu seras pardonnée après, je suis furieux ! Isa, tu vas recevoir une fessée mémorable !
Il s’assied sur le lit en la tirant fermement par le poignet. Elle résiste par bravade sans y parvenir.
Ce mouvement l’exaspère.
— Oh Isa ! Je ne joue pas ce matin !
Il la bascule brusquement sur ses genoux, retrousse sa jupe et baisse sa culotte en trois secondes. Isa frissonne entre peur et plaisir et perçoit en un éclair le trouble qui la fait rougir, la chaleur au creux de son ventre, cette humiliation fantasmée d’être ainsi traitée comme une gosse.
Il la fesse à toute volée, sans faiblir en l’écoutant protester ou gémir, enserrant plus fort sa taille lorsqu’elle tente de glisser de ses genoux, claquant avec emportement et plaisir sa douce amie coupable et imprudente, se réjouissant de ne pas jouer mais de la corriger, conscient de lui administrer cette punition brûlante de sale gamine écervelée qui doit apprendre sa leçon !
Elle tente de gigoter, de protester, elle glisse sa main pour se protéger, elle sent son poignet prisonnier et retenu au creux des reins, elle crie que c’est injuste, pardon, j’ai compris, promis, plus jamais.Il gronde encore et encore d’une voix forte :
— Tu la mérites Isa cette fessée ! La prochaine fois tu réfléchiras !
Et il accompagne chaque parole de claques lourdes et puissantes qui colorent ses fesses jusqu’à l’écarlate, jusqu’à ce qu’il perçoive son abandon, sa honte de gamine punie qui s’en souviendra.
Elle cède enfin !
Isa glisse sa main sous son ventre, entre ses cuisses. La brûlure est là, aussi fulgurante, aussi intense que les sentiments qui l’envahissent et la correction terrible qu’elle accepte.
Ses « arrête, arrête » et ses larmes se mélangent alors qu’il se plaît à l’emmener au bord du supportable et de l’acceptation. Sa main sèche continue sans pitié aucune.
Il ressent alors une joie immense : Isa se cambre de douleur et de plaisir. C’est un instant intense, il sait qu’elle atteint cette confusion magique qu’il partage, si complice avec elle ! Il la comprend si bien ! Isa dans ses « non, non » puérils et ses « encore, encore » devinés pour atteindre la jouissance extrême.
Il prend le temps d’admirer sa colère cuisante et écarlate sur les fesses d’Isa. Elle sent son regard d’homme posé là et sa jouissance d’amoureux fou de la fessée. Elle est envahie de bien-être et de fierté, de reconnaissance, elle aimerait se blottir dans ses bras pour une longue étreinte de pardon,
Elle sanglote, il cesse et la relève devant lui.
— Bien ! Très bien ! As-tu compris ? Lève les yeux ! Réponds-moi !
— Oui oui pardon, mais c’est un peu … injuste ! Vous êtes méchant ! Je ne l’avais pas fait pour….
Au premier « mais» insupportable, à cette nouvelle effronterie, il pense qu’il n’en a pas terminé avec elle ! Elle attendra pour un câlin !
Il la bascule à nouveau sans un mot. C’est un devoir.
Isa
J’ai apprécié votre application à accomplir ce dernier devoir de vacances avec brio ! Magnifique !
Merci chère Isa. Je ne recule jamais face à mon devoir. Vous le saurez pour la prochaine fois.
Ce sens du devoir est réciproque et je ne saurais l’apprécier sans le ressentir moi même. Peut-être l’avez-vous deviné …ou bien faut-il vous l’expliquer à nouveau ?
Un beau texte,
de belles photos,
…et un beau cul !
Magnifique article comme d’habitude, autant les photos que le texte, quel dommage que mon conjoint n’ait pas votre sens du devoir !!!