Lettre d’aveu d’un désir de fessée

1 Août 20182 commentaires

Une fois n’est pas coutume, voici un texte qui n’est pas de moi.

Il m’est envoyé par une lectrice qui me prie de le publier ici tel quel, à des fins qui ne regardent qu’elle.

J’espère tout de même connaître un jour la suite de l’histoire!

Mon Chéri,

Aujourd’hui, je prends mon courage à deux mains, ou plutôt à une seule – celle qui tient la plume – pour te faire un aveu.

Depuis bien longtemps, j’ai un rêve, un fantasme, une envie: la fessée.

Bien sûr tu me diras que tu l’as bien compris, à ma réaction à certains préliminaires « claquants » avant l’amour, qui semblaient te plaire autant qu’à moi.

Mais en fait, j’ai envie de plus.

J’ai envie de ce plaisir régressif d’être sermonnée comme une gamine en faute. Puis d’être rudement saisie par le bras et couchée en travers de tes genoux pour sentir ensuite ta main s’abattre sur mes fesses.

J’ai envie de sentir mes fesses s’échauffer sous tes mains.

J’ai envie de protester et me débattre quand, d’une main implacable, tu me déculotteras, arguant qu’une vraie fessée se donne sur des fesses nues.

J’ai envie de me sentir le rouge me monter aux joues, autant de honte que de plaisir de me retrouver dans cette situation, pendant que tu continueras implacablement de m’administrer la correction bien méritée.

 J’ai envie de pouvoir enfin lâcher prise, et m’abandonner pleinement au plaisir mêlé de douleur, au soulagement apporté par la fessée.

J’ai envie enfin, que sentant mon lâcher prise et mon acceptation, tu t’interrompes et que tu me demandes si j’ai compris la leçon.

J’ai envie que, quand je t’aurais répondu « oui », tu me demandes d’y réfléchir encore, au coin ou allongée sur le lit, culotte baissée et fesses rouges bien exposées

Et pour terminer, qu’après m’avoir laissé réfléchir à ma conduite, tu me prennes dans tes bras pour me dire combien tu m’aimes.

Voilà ce que je n’ose pas te dire, depuis longtemps déjà, et que j’ai enfin trouvé le courage de t’écrire, pour ne plus être dévorée par cette envie.

J’espère que cela ne te rebutera pas.

J’espère que tu ne me prendras pas pour une folle et que tu auras envie de tenter l’expérience avec moi.

Je t’aime.

C.