Éloge du déculottage

Une vraie fessée doit faire mal. A cet effet, elle doit être appliquée sur les fesses nues, ce qui fait du déculottage un préliminaire incontournable.

Dans l’imaginaire fantasmatique de l’amateur de fessées, le déculottage occupe une place particulière. Cette opération se situe à mi-chemin entre l’annonce de la fessée et sa concrétisation.

Au moment du déculottage, il est déjà trop tard pour négocier une grâce ou un sursis à la fessée – puisque celle-ci fait déjà l’objet d’un commencement d’exécution. Mais il est aussi trop tôt pour gémir ou pour crier, puisque les choses sérieuses n’ont pas encore vraiment commencé…

Quand on est déculotté, on se sent déjà puni, mais pas encore complètement. Les quelques secondes au cours desquelles on sent un courant d’air frais caresser son postérieur mis à nu par son fesseur ou sa fesseuse permettent d’anticiper la brûlure – et le plaisir – de la correction imminente.

C’est pourquoi j’aime que le déculottage soit lent, un peu solennel, qu’il dure le plus longtemps possible. J’aime que ma partenaire soit en jupe pour recevoir la fessée. Le déculottage peut alors se dérouler en deux temps: retroussage de la jupe, abaissement de la petite culotte. Une façon de dédoubler le plaisir que le pantalon n’offre pas