Aux origines de mon désir de fessée
Mon rapport à la fessée opère un mouvement de balancier. Il est des périodes de ma vie où je ne pense qu’à la donner. Il en est d’autres où je ne rêve que de la recevoir. Ces deux phases sont aussi intenses l’une que l’autre, et peuvent s’intervertir à tout moment, sans prévenir.
Mon désir de fessée remonte à aussi loin que je puisse me souvenir. Lorsque j’étais enfant, rien qu’entendre le mot « fessée » – ou mieux: être menacé d’une fessée – déclenchait en moi une cascade de sensations mêlant crainte, fascination et désir. Il m’arrivait aussi de tout faire pour recevoir une correction, et de prendre secrètement un grand plaisir lorsqu’elle m’était enfin administrée. Aujourd’hui encore, les souvenirs brumeux de ces fessées reçues dans l’enfance suffisent à me mettre dans un état second, comme si je touchais à la racine la plus profonde de mes fantasmes.
Par exemple je me souviens d’un soir – je ne sais plus quel âge j’avais – où ma mère m’avait surpris à lire une bande dessinée dans mon lit avec la lumière allumée, alors qu’il était tard et qu’il y avait école le lendemain. Elle m’avait grondé, avait éteint la lumière, et m’avait lancé en quittant la pièce un: « tu mériterais une bonne fessée ! » Puis elle était retournée dans le salon où mes parents passaient la soirée avec des amis invités pour le dîner.
Et moi tout à coup j’ai eu très envie de la recevoir, cette fessée… Alors quelques minutes plus tard, j’ai rallumé la lumière, je me suis remis à lire et j’ai attendu, en imaginant avec délice ce qui allait se passer.
Naturellement, ma mère est revenue à pas de loups pour vérifier que je ne lui avais pas désobéi à nouveau… La porte de ma chambre s’est brusquement ouverte et ma mère s’est dirigée vers moi à grands pas en disant: « cette fois, je vais te donner une fessée! »
J’ai dit « nooon! » (alors qu’intérieurement, je jubilais). Ma mère s’est assise sur mon lit et m’a placé de force sur ses genoux. Elle s’était faite élégante pour recevoir ses amis et portait une belle robe noire. Elle a baissé mon pantalon de pyjama et a commencé à me fesser très énergiquement. Je me suis un peu débattu et j’ai crié, en pensant aux invités dans le salon qui devaient tout entendre de loin. Le fait que tout le monde sache que j’étais en train de recevoir une fessée me plaisait beaucoup.
La fessée a duré très longtemps, comme d’habitude. L’une des particularités de ma mère quand elle me fessait était que, quand je me protégeais les fesses avec les mains parce que ça faisait mal, elle ne me les retirait pas de force: elle faisait une pause, elle attendait que je retire ma main de mon propre gré, puis elle reprenait la fessée sur le même rythme. Quand elle a jugé que j’avais été assez puni, elle m’a relevé, elle m’a remis mon pantalon de pyjama et elle est repartie avec les invités avoir proféré je ne sais plus quel avertissement. J’ai très bien dormi cette nuit là!
Délicieuse entre adultes, dangereuse pour les enfants
Je suis parfois un peu mal à l’aise quand je pense aux origines de mon fantasme, tant il est clair que ces fessées parentales ont été déterminantes pour ma sexualité. C’est une des raisons pour lesquelles je me suis fixé pour principe de ne jamais, jamais lever la main sur un enfant. La fessée comme châtiment corporel est, je comprends bien pourquoi, considérée comme sexuellement dangereuse. Certains, et je suis d’accord avec eux, l’assimilent à un viol.
Reste que maintenant que ce fantasme est en moi, je dois faire avec, et pour tout dire, tant que je ne suis pas obligé de le réprimer, il ne me dérange pas le moins du monde… Mon désir de recevoir la fessée n’a jamais disparu. Il revient par intermittence, alternant avec l’envie de la donner comme je l’expliquais plus haut.
Cette envie de fessée peut survenir à tout moment, mais il est des périodes plus propices que d’autres: quand j’ai conscience d’avoir fait quelque chose de mal, après une dispute (il n’est de meilleure réconciliation que celle qui survient par la fessée!) ou encore dans les moments de stress, de surmenage ou d’abattement, quand j’ai envie de changer de peau, de me soumettre à une main sévère et de tout oublier le moment d’une bonne correction…
Rares sont les personnes étrangères à notre fantasme qui peuvent bien comprendre le désir de fessée. Ma « particularité » m’a parfois valu des réactions très négatives, voire des insultes, de la part de gens ne parvenant pas à faire la différence entre un jeu érotique entre adultes (que je pratique avec enthousiasme) et la violence conjugale ou les châtiments corporels (que je réprouve énergiquement). Quand on a la chance d’avoir un partenaire aimant vous la donner, une bonne correction remplace pourtant avantageusement – et sans le moindre coût pour l’assurance-maladie – tous les antidépresseurs, anxiolytiques et somnifères du monde !
Je suis toujours fasciné par la diversité des façons dont le fantasme de la fessée parvient à s’enraciner dans le psyché d’un homme ou d’une femme. Pour certains comme moi (mais nous sommes compte fait relativement rares, du moins il me semble) le point de départ fut un châtiment reçu dans l’enfance. Pour d’autres ce fut une fessée vue ou entendue. Certains situent l’origine de leur fantasme dans une lecture, dans un film, ou même simplement dans un échange au cours duquel le mot « fessée » fut prononcé… La fessée, en Occident, semble profondément gravée dans notre imaginaire érotique collectif. Decouvrirait-on un gène de la fessée que cela ne m’étonnerait pas le moins du monde.
Et chez vous, qu’est-ce qui a bien pu déclencher votre désir de fessee? N’hésitez pas à me raconter votre propre expérience en la matière. Peut-être m’inspirera-t-elle une future séance de photos…
Bonjour !
Pour ma part, je n’ai jamais reçu de fessée en étant jeune, des menaces oui, Mais ce mot « fessée « m’a toujours procuré des sensations et je me suis rendue compte qu’en lisant des récits sur le sujet, cela me fascinait, ainsi qu’une photo qui exprime tellement de choses.
C’est ce qui a déclenché mon désir de fessée.
Bonjour Sophie. Je crois que vous êtes la règle et que je suis l’exception: la grande majorité des amoureux de la fessée ne l’ont jamais reçue dans leur enfance et la racine de leur fantasme est mystérieuse. Quels sont donc ces récits et cette photo qui vous ont révélé votre penchant?
Alors je suis la règle !!!
La Comtesse de Segur m’a beaucoup inspirée. « Les petites filles modèles, les malheurs de Sophie. . »Ces petits livres de poche étaient illustrés de photos mettant en scène une bonne correction tout cela a alimenté mon imaginaire et au fil du temps je me suis rendue compte que j’avais ce fantasme …..qu’il était en moi profondément.
Merci de votre réponse.
Bonne fin de journée
Ah les Petites filles modèles! Moi c’est une version BD et licencieuse signée Georges Lévis qui m’a fait découvrir à l’âge de 13 ans que je n’étais pas le seul à avoir ce fantasme. Une plantureuse Madame Fishini corrigeait au martinet les fesses nues d’une ravissante Sophie, brunette aux cheveux couts. Un vrai délice.
Oui un vrai délice. .
Je ne connaissais pas la version BD. Merci !
Oui la pauvre Sophie Fischini a reçue beaucoup de fessées magistrales de sa belle mère et souvent en public d’ailleurs.
Bonjour à vous toutes et vous tous,
Je me retrouve dans les souvenirs de Mr Claquements.
La période de l’enfance nous confronte aux premiers temps de la vie. %On découvre et l’on essaie de comprendre les choses à notre niveau.
Personnellement, c’est en classe de CP que j’ai assisté à ma première fessée : celle d’un camarade puni pour bavardage. La remplaçante était jeune et assez autoritaire et cette fessée nous avait tous impressionnés.
Plus tard, la lecture de BD et autres contes firent le reste. Notamment les BD de Pam et Poum, les garnements farceurs souvent fessés par leur tante ou les autres personnages. A l’adolescence, bien sûr, les romans de la chère Comtesse de Ségur et son fameux roman « Un bon petit diable » (1865) avec le neveu Charles persécuté par son avare tante Mac-Miche. D’ailleurs, le cinéma a tourné deux versions de cette histoire: en 1962 et 1983.
Plus tard, les récits pour adultes contenant des scènes de fessée F/H alimentèrent mon imaginaire.
Mais je dois dire que le mot « fessée » lu ou entendu réveille à chaque fois mon tempérament rêveur.
Une sorte de réflexe de Pavlov version fantasme de fessée. Rires. Bonne soirée. Peter Pan.
Comme Sophie, les récits de la comtesse de Ségur me plaisaient au plus haut point.
Et puis aussi parfois rien que le mot FESSEE suffit à m’exciter.
Bien sûr j’ai beaucoup fantasmé sur des personnes de sexe féminin que j’aurais aimé punir ou par lesquelles j’aurais aimé être puni.
Bonjour
Ayant grandi dans les années 60 j’ai connu les fessées à la main et même au martinet encore très répandu à l’époque et cela a laissé des traces profondes en moi. J’ai été aussi bercé par les récits de la comtesse de Ségur, mais je ne retenais que les scènes de punition.
Assister à une fessée ou même entendre le mot m’a toujours mis dans un état second, difficile à vivre pendant longtemps hélas surtout auprès des femmes sans passer pour un être vicieux. Heureusement les choses ont évoluées.
J’aime en discuter avec des personnes qui ont cette sensibilité.
Je crois que le désir de fessée est né de ma tante administrant une fessée à mon cousin (nous avions une dizaine d’années, peut-être moins) et de ma maitresse de CE.2 qui utilisait cette menace pour que nous soyons sages et qui n’hésitait pas à nous mettre au coin.
J’ai vieilli, mais j’ai gardé cette envie de recevoir une bonne fessée lorsque je fais des bêtises.
Cette troublante sensation de vouloir être dominé et offert.
Bonjour, en ce qui me concerne je pense que mon fantasme de fessée a pris corps au petit collège jésuite à Lyon ou les fessées étaient de mises par certains professeurs. en particulier un père jésuite en soutane noir qui enseignait le catéchisme. Il ne se passait pas un cours sans que celui ci sorte de la poche de sa soutane un martinet aux lanières de cuir qui allait s’abattre sur les mollets du puni du jour, exposé sur l’estrade devant la classe silencieuse. Les romans de la comtesse ainsi que des films avec des scènes de fessée ont fait le reste. J’ai eu la chance d’épouser une femme compréhensive qui a admis mon fantasme et qui me corrige de temps en temps car elle n’est pas vraiment excité par la fessée. Etre corrigé même sévèrement a toujours été pour moi un anti stress puissant qui m’a aidé un gardé un équilibre mental. c’est une forme de régression consentie et la libération d’endorphine à un certain stade de la fessée anile la douleur et fait un bien fou. Je suis switch et aime la donner parfois à des femmes exclusivement rencontrées sur le net au hasard de mes recherches sur le sujet.
Bonjour, j’ai reçu plusieurs fessées de ma mère étant enfant et je dois avouer que je n’ai jamais trouvé ça désagréable. C’est vrai , c’était même très sensuel si on veut . Je me renvoie dans le couloir la tête entre les jambes de ma mère qui , debout m’avait plaqué ainsi contre elle pour me donner une fessée déculottée qui m’avait fait mal mais m’avait troublé sans savoir le formuler ainsi car je devais avoir 5 ou 6 ans à cette époque. Un peu plus tard , c’est une institutrice odieuse qui aimait claquer les cuisses des enfants en short et je me souviens que j’aimais me mettre en short en espérant qu’elle m’inflige la même correction et pourtant je devais avoir 7 ans puisque j’étais en CP. voilà mon témoignage et depuis , j’aime en recevoir de ma compagne…
Bonjour , la fessée est un fantasme de toujours pour moi . Je n’ en n’ai reçu que quelques unes , peu sévères par ma mère ,qui grondait mais tapait rarement. Je pense que mon fantasme est né de la fascination que j’avais pour une amie de ma mère qui me gardait après l’école . Elle fessait ses deux enfants sévèrement . Le martinet qui était accroché au mur de la cuisine m’impressionnait beaucoup.
J’étais en émoi quand elle en parlait ou quand elle le décrochait pour menacer un des enfants .
C’était en 1978 , j’avais dix ans .
Pour ma part c’est depuis l’école que j’ai commencé a aimer recevoir la fessée,
et malgré mon âge avancé j’ai toujours envi d’en recevoir assez fortement;
pour ce faire je m’administre des fessées au martinet faute de dame punitrice,